mardi 5 juin 2007

Été au Québec...que calor !

A l'heure de Rolland Garros où les baballes jaunes foulent une terre battue ocre à Paris et où les premiers moustiques font leur apparition, il fait chaud. Il fait pas beau mais déjà il fait chaud. Ou plutot Lourd, vous savez quand la petite goutte de sueur sur la tempe commence à grossir et, par son poids, rouler le long d'une joue rougie par la chaleur. L'été au Québec, c'est ça, c'est lourd et ensolleillé. Pas aujourd'hui peut etre, masi ca reviendra.
Du coup les nombreux parcs montréalais en font plus d'un heureux : un peu d'eau, une petite fontaine, de l'heure, de grands abres, on se croirait presque à la campagne (bruit des voitures et de la ville mis à part...) Bref, il fait quand même bon vivre, les rests se remplisssent, les rues sont animées, les terrasses sont bondées...Ca je parle comme si je m'étais installée dans une petite routine bien pépère, vélo - boulo - dodo...c'est un peu ça, même si le Festival Transamériques a bien occupé nos soirées. J'ai pu voir plein de spectacles que j'aurais pas eu l'occasion de voir (a 40 dollars la place, ça fait hésiter...)
Résumé...

De la danse pour commencer, si on peut appeler cela comme ca, vous savez, le genre d'art avec un grand A, inaccessible au commun des mortels tant cela n'a pas de sens et que la majorité d'entre nous ne sommes pas réceptifs (car pas éduqués peut etre...). Bref. on sort de là étonné, intrigué mais pas follement enthousiaste :
Imaginez seulement la scène finale : deux femmes, une nue qui se pisse dessus en se faisant embrasser, l'autre qui répète des mots sans cesse...Il y a eu aussi Dan, ce gros déménageur en collant qui a coupé des bouts de papier durant 1 h pour en faire de la neige et les jeter de son escabeau... Confuse? Je le suis encore, j'ai pas tout compris, mais je laisse son mystère à l'art. Je ne suis pas faite pour celui là de toute façon.

Dans le plus drôle maintenant, des dizaines de petits sketches de marionnettes délirantes autour d'un thème qui l'est moins : la mort. Des morts drôles, des fois moins mais une habileté et un humour grinçant qui a reçu une ovation lors du festival. A voir et a revoir !
Enfin, celui je j'attends impatiemment. On dit de lui que c'est le meilleur danseur du monde, je le saurais demain. Israel Galvan vient présenté un spectacle de fou en modernisant le flamenco comme personne autour du thème de la corrida. Une salle immense de 1400 places qui attend une prestation incroyable, c'est Aena et c'est Mercredi au Festival Transamériques !

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